Il y a un an et demi j’étais au Club Academy à Manchester pour voir un des meilleurs concerts que j’ai eu l’occasion de voir, Adam Green, version intimiste. La salle n’était pas très grande, pas plus de 300 personnes et la scène pas très haute et toute petite. Voici la retranscription de mon appréciation du concert.
Je me demandais si la première partie serait assurée par les Mooney Suzuki (l’espoir fait vivre) et bien… non. Oui, car comme la dernière fois (comme si je le voyais tous les quinze jours…) il y avait deux premières parties.
Tout d’abord, un groupe de rock bien sympa a fait son entrée. Dommage, comme d’habitude, je ne comprends pas les noms des groupes. J’ai hésité à demander à mes voisins, j’aurais dû, surtout que le guitariste me disait vraiment quelque chose. Ensuite, le chanteur et le guitariste sont revenus sur scène pour chanter une chanson avec Adam Green qu’ils avait apparemment composé quelques jours plus tôt. S’intitulant « Lady boy » elle racontait les déboires d’un transsexuel thaïlandais, d’un mec amoureux et d’une histoire de pénis en trop.
Puis, les Londoniens Noah and the Whale (http://profile.myspace.com/noahandthewhale) ont investi la scène.
« Noah and The Whale create the kind of pure, beautiful and inspired songs that soundtrack your dreams. Taking folk – in its broadest sense – as a starting point, and then running off in a hundred playful directions, this young, London-based four piece are effervescing with ideas and ambition » (critique sur www.noizemakesenemies.co.uk). C’était donc de la folk très sympa. La choriste, une blonde frangée, avait le charisme d’un poulpe, en fait je me demandais vraiment à quoi elle servait avant qu’elle se mette à chanter. Effectivement, elle a vraiment une très belle voix, j’en étais jalouse car c’est loin d’être mon cas (d’où cette critique facile et gratuite). J’aime beaucoup leur chanson « 5 years time sampler ».
Pour information, Adam Green était dans le public pendant les premières parties (vraiment pas très loin de moi). Il s’est changé pour mettre un haut noir avec de superbes franges blanches et un pantalon vinyle argenté… Au niveau de la composition des musiciens qui l’accompagnaient j’ai pu relever que seul le batteur avait été remplacé. J’ai retrouvé le même bassiste, toujours aussi cool et vraiment à fond dans ce qu’il jouait. Adam Green avait l’air en forme et bien attaqué. Il avait siroté pas mal de bières dans son coin pendant les premières parties. Oui, je l’épiais du coin de l’œil. En forme donc, il fait un jeu de mot vaseux sur Manchester et » Man-chest-hair » continuant en disant qu’il est vraiment heureux d’être là ce soir. Ce qui tombe bien moi aussi. Que de points en commun.
Ils commencent à vouloir jouer « Hollywood Bowl » et la … l’ampli de la basse craque et ça ne marche plus … une fois tout remis en place, c’est les claviers qui sont morts (dans le genre début merdique…) mais en grand showman, Adam (ça y est je commence à ne mettre que son prénom) prend sa guitare et commence donc son concert avec « Bluebirds » puis enchaîne toujours accoustique et solo « Can you see me ». Les problèmes techniques étant réparés, ils reviennent tous sur scène et jouent donc « Hollywood Bowl ». Ensuite, un peu en désordre une set-list probablement incomplète : « Who’s your boyfriend », »Novotel », « Be my man », « Twee Twee Dee », « It’s a fine », « I wanna die », « Gemstones », « Drugs », « Secret Tongues », « Exp.1 », « You get so lucky » (très bien), « Chubby princess » (très bien aussi), « Computer show », « Morning after midnight », « No legs », bien sûr « Emily », « Dance with me » (j’adore), la tres connue « Bunnyranch » et sa dance du lapin…
En rappel solo avec sa guitare « Friends of mine » et « Baby’s gonna die tonight » (ma chanson préférée).
Il en a joué pas mal tout seul et donc inévitablement avec son lot d’accords loupés, d’oublis de paroles ou de chansons abrégées (mais c’est pour ça qu’on l’aime).
En conclusion un joli panel de tous ses albums.
Petit bémol, dommage de ne pas avoir eu le droit à « We’re not supposed to be lovers », ni « Tropical Island » ou encore « Her father and her » que j’aime beaucoup également.
Très bon souvenir d’une super soirée. J’ai vraiment hâte de le revoir en concert.